Températures, niveaux d’eau, salinité, turbidité, pollutions diffuses… de nombreuses réserves déploient depuis des années des suivis de paramètres abiotiques. Plus généralement, l’attention croissante portée aux fonctionnalités des écosystèmes et la pression des changements globaux doit inciter à compléter les traditionnels suivis d’espèces et d’habitats par des suivis abiotiques. Pour autant, les gestionnaires sont souvent peu outillés pour ce type de suivis et doivent souvent, pour en tirer des résultats utiles, recourir à des prestations ou à des partenariats avec la recherche.
La commission patrimoine biologique a proposé cette année d’investir le champ des suivis abiotiques, en s'intéressant à toutes les étapes nécessaires : formulation de la question, recherche des partenariats, conception du dispositif, gestion de la donnée, analyses et valorisations.
Ce séminaire 2022 s'est tenu à Giez (74) du 10 au 12 octobre et était composé de deux parties complémentaires :
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Une partie en salle, sur deux demi-journées (lundi 10/10 après-midi et mardi 11/10 matin), faisant intervenir des chercheurs et des gestionnaires et donnant une place centrale au partage de retours d’expérience avec une diversité de contextes physiques, de paramètres et de questionnements. Des tables rondes ont complété ces échanges pour une prise de recul sur des questions de fond : compétences et partenariats, contribution aux observatoires nationaux et régionaux…
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Une partie d’ateliers de terrain, la journée du mercredi 12/10. Deux ateliers de terrain organisés dans le cadre du congrès des réserves ont été spécifiquement dédiés au sujet des suivis abiotiques : l'un sur les milieux aquatiques, l'autre sur les tourbières.
